Dépaysement

Il y a parfois des décisions difficiles à prendre. J’envisage d’emprunter la fameuse Transfaragaran. Route mystique construite par Causescu, magnifiques paysages, hauteur à donner le tournis et nature exceptionnelle. Bucarest est lion déjà derrière moi pour la pause de la mi-journée et les toits des maisons sont vraiment charmants ici.
Les charrettes tirées par un cheval aux pompons rouges.
P’us loin un motard s’arrête et m’interpelle. Il n’arrive pas à croire que je vient de France à vélo. Compteur de km à l’appui, il est bien forcé de me croire ! Il me laisse un fanion jaune flou et du citron pour rajouter dans les gourde. Il m’a proposé du Brandy, mais j’ai refusé !
Décidément j’avais vraiment besoin de rouler, le turbot diesel s’est remis en marche : 122 km pour cette journée de reprise. Arrivée à Pitesti, bivouac très chouette au-dessus de la ville.
À 2 h du matin quelqu’un m’appelle. Hello ! wake up please. Deux policiers m’explique que je n’ai pas le droit de dormir ici… À 2 h du mat’ quasi nue dans le duvet… j’ai demandé une exception pour cette fois-ci. Accordée ! Ouf
Attentionnés, ils ont fait leur ronde dans les alentours. Me voilà avec une garde personnelle, j’ai très bien dormi 😉
Ce matin en route vers Ramnicu Valcea. Non, tant pis, les ours iront faire peur à d’autres cycliste que moi. J’ai trouvé le courage de revenir en France à vélo, pas d’entamer une nouvelle aventure éprouvante à 2000 m d’altitude. Les beaux virages de cette route seront pour une autre fois.
